La nouvelle loi sur l'UNI acceptée

Ca y est les résultats des votations sont tombés!

Sans réelle surprise, la nouvelle loi sur l'Unige a été acceptée à une large majorité. Le fait que tous les grands partis soutenaient le projet a sans soute été déterminant puisque le débat public était quasiment inexistant hors des cercles universitaires et même au sein des facultés, on ne peut pas dire que le débat fut passionné, de nombreux étudiants se plaignant d'ailleurs d'être mal informés sur la loi. Voilà, la loi entrera donc en vigueur.

Qu'en pensez-vous?... N'hésitez pas à répondre à mon petit sondage à gauche de l'écran

"NON à la loi sur l'UNI" bis

Hier, je vous faisais part des arguments du comité référendaire contre la nouvelle loi sur l'Unige. Si j'ai choisi de mettre en avant le NON, c'est que la partisans de la loi ont eu jusqu'à présent (d'une manière ou d'une autre) plus la possibilité de faire valoir leurs arguments sur la scène publique et médiatique. Voilà pourquoi j'ai chosi, à ma petite échelle, de contrebalancer. Voila, n'oubliez pas les votations... cette loi nous concerne directement!

"NON à la loi sur l'UNI"

Comme vous le savez, ce dimanche auront lieu des votations fédérales et cantonales. Au niveau genevois, les citoyens sont appelés à s'exprimer sur la nouvelle loi de l'Université de Genève. Pour rappel, le 12 juin dernier, le Grand Conseil acceptait un texte élaboré par une commission externe nommée par le Conseil d'Etat et censé réformer l'Unige. Peu après, un comité référendaire composé de différents syndicats (étudiants, service public, etc.) se met en place et parvient finalement à obtenir le nombre de signatures nécessaires. Le comité référendaire s'inquiète au premier chef sur le peu de garanties "écrites" que la nouvelle loi comporte afin de contrebalancer et éventuellement freiner les décisions rectorales, si besoin est. En outre, il craigne une précarisation du personnel technique de l'Université dont le statut se verrait aussi bouleversé. Voici, en résumé, les principaux points importants que le comité référendaire reproche à cette nouvelle loi (outre la manière dont elle a été élaborée, votée et promue): - un renforcement disproportionné du pouvoir rectorale - la disparition du Conseil de l'université remplacée par une Assemblée consultative sur volonté du Rectorat - la disparition du plafonnement des taxes universitaires (500.- /semestre) remplacé par le plafonnement en vigueur dans les autres Universités suisses (en moyenne 1000.-/semestre) - la possibilité d'employer des Professeurs pour un salaire supérieur à limite imposée dans le service public Et vous que pensez-vous de cette loi ?.. N'hésitez pas à participer au petit sondage à gauche de l'écran...

Les débuts de Maradona entraîneur

Je vous avais parlé il y a quelque temps de la nomination de Diego Armando Maradona comme sélectionneur de l'équipe d'Argentine de football. Hier soir, il effectuait ses grands débuts sur le banc de touche lors d'un match amical à Glasgow face à l'Ecosse. Le moins que l'on puisse dire est que toute l'attention était tournée vers lui, tant celle des journalistes que du public écossais qui n'a pas manqué de l'acclamer. Un peu comme si il espérait qu'il rentre sur le terrain. La rencontre en fut presque réduite à l'anecdote, bien qu'un but de Maxi Rodriguez à la 8ème minute permit à l'Argentine de s'imposer assez tranquillement.
Maradona se montra très calme tout au long de la rencontre, très attentif et recadrant ses joueurs de temps à autre mais à aucun moment il ne montra quelconque signe d'excitation, même sur le but de son équipe. En revanche, il se montra très chaleureux avec ses joueurs, ne manquant pas de faire une accolade à chacun d'eux. Le capitaine de la sélection, Javier Mascherano, résume bien l'affection que lui porte les joueurs et l'influx psychologique que Maradona a sur eux: "Quand on voit Maradona sur le banc, c'est fantastique. C'est difficile de comparer les entraîneurs. Quand il y a un nouveau sélectionneur, la motivation est toujours là. Mais il y a sans doute un petit plus quand c'est Maradona."

People et Politique 2

Ca y est! Ce matin j'ai fait la présentation de mon sujet de mémoire dans le cours Pratique de la Recherche II: "la médiatisation de la vie privée des acteurs/actrices politiques". Bon ça s'est plutôt bien passé, j'ai pa eu vraiment de critiques négatives. En revanche, c'est sûr que le sujet reste vaste et que dans tout ce qui a déjà fait, il va falloir que je trouve ma petite place pour "ajouter ma pierre à l'édifice"...
La prochaine étape consistera donc à définir un cas d'étude précis et choisr un support (télé ou presse). Tout en continuant parallèlement les lectures. Bref, pas dl'a tarte!

People et Politique

Après avoir bien ri (je l'espère), revenons désormais à quelque chose d'un peu plus sérieux... à savoir mon mémoire!

Quand je pense que je viens à peine de digérer le précédent et que je commence déjà à remettre le coeur à l'ouvrage alors que la fin du Master est tout de même prévu pour juin 2010, je dois dire que c'est quand même un peu étrange. Enfin, vu que pour le bachelor on a fait ça un peu à l'arach', autant si prendre un peu à l'avance cette fois. D'autant que, comme on me l'a fait remarquer récemment, juin 2010 c'est la période du Mondial de foot, donc il faudra bien s'organiser...

Pour rappel, j'aimerais étudier le rapport entre politique et médias. Mon sujet devrait s'articuler autour de la médiatisation de la vie privée des femmes et des hommes politiques. Après, je peux pas vous en dire beaucoup plus puisque jusqu'à présent je ne me suis pas encore plongé dedans. Mais comme mercredi, je dois faire une présentation de mon projet dans le cours Pratique de la recherche II, il faut bien que je m'y mette maintenant.

Aujourd'hui, les polticien(ne)s les plus connu(e) sont considéré(e)s et traité(e)s par la presse à scandale comme de véritables "people". La semaine dernière encore, Voici faisait sa Une avec Ségolène Royal, laissant entendre qu'elle aurait une histoire avec l'ancien auteur des Guignols de l'Info. Preuve qu'il n'y pas que Sarkozy qui focalise l'attention des paparazzi. La presse internationale (et aussi les journaux dits sérieux cette fois) a également beaucoup parlé de la grossesse de la Ministre Rachida Dati. Les britanniques allant jusqu'à spéculer sur l'identité du père biologique. Pourquoi existe-t-il un tel engouement pour ce genre d'affaires alors qu'il y a encore une dizaine d'années cela semblait indécent? Comment est-on arrivé à un tel mélange des genres entre vie privée et publique? En France, on a l'impression que les journalistes se sont véritablement décomplexés sur le sujet de la vie privée depuis les années Mitterrand où régnait une sorte d'omerta sur l'existence de la fille "illégitime" du Président.

Ce que j'ai lu jusqu'à présent tend à démontrer que ce phénomène n'est pas vraiment récent en fait. En pleine années Giscard, Schartzenberg (1977) en parlait déjà dans un ouvrage intitulé l'Etat Spectacle, où il dénonçait la "starification" des hommes politiques. Un autre article, montre qu'aux Etats-Unis (pays considéré comme précurseur en la matière), l'exposition de la vie privée chez les hommes politiques est véritablement apparue avec JFK qui est rapidement devenu coutumier du fait. En Suisse, contrairement à certaines idées reçues, nous ne sommes actuellement pas en reste. Le traitement des conflits conjugaux de Valérie Garbani au printemps dernier en est un exemple révélateur.

Voilà pour le contexte général, reste maintenant le plus difficile, à savoir trouver une véritable problématique ainsi qu'une question de départ. Je vous donnerai des nouvelles.... A bientôt

Chuck Norris

C'est bientôt le week-end. Donc un peu de détente et d'humour ça ne fait pas de mal. Pour continuer sur la voie que nous a ouvert Barousko, je vous propose de découvrir ce grand moment d'anthologie du CINEMA... Sacré Chuck!

Uli élu président !

Si mardi dernier la victoire de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis était attendue, celle de Uli Windisch à la tête de la Confédération aujourd'hui même est une véritable surprise. Avec 80% des votes, c'est un véritable plébiscite pour cet homme de 62 ans. Que de chemin parcouru depuis ses débuts dans les hauteurs de Chermignon!

C'est un triomphe pour "le Professeur". La victoire est belle et sans appel. Et le challenge est immense. En effet, à l'image d'Obama, les attentes sont énormes: crédits, formation solide, profs invité(e)s prestigieux, débouchés sérieux, etc.

Le peuple te fait confiance Uli. Parviendras-tu à le satisfaire?

Début de réponse jeudi avec les résultats des travaux sur la communication conflictuelle.

AMERICA LATINA

Vendredi dernier, le 10ème festival "Filmar en América Latina" a débuté à Genève. Si les années précédentes la sélection de films était quelque peu centrée sur la production mexicaine, brésilienne et argentine, cette fois la programmation s'est encore un peu élargie: Amérique centrale, Caraïbes, Colombie, Equateur, Chili, etc. Les films viennent vraiment de tous les horizons. Ce week-end, j'ai notamment pu assister à une série de films très intéressants et drôles tournés au Pérou. Donc allez-y !

Le festival dure jusqu'au 23 novembre. C'est une magnifique occasion de découvrir des films (fictions et documentaires) que l'on n'a pas trop la chance de voir habituellement et c'est une façon comme une autre de s'ouvrir à la culture latino-américaine (sans tomber trop facilement dans les clichés pour une fois). Vous pouvez trouver des programmes sur le lien proposé en haut du message ou à la médiathèque d'Uni-Mail. A bon entendeur

OBAMA EUROPE MUSIC AWARDS

Une fois n'est pas coutûme, j'ai regardé hier soir la retransmission en direct de Liverpool des 'MTV Europe Music Awards'. Comme chaque année, ce show comptait pratiquement toutes les plus grandes stars internationales de la POP. On a pu voir, entre autres, Beyoncé, Bono, Duffy, Paul Mc Cartney, Pink,... Mais la vraie "STAR" n'était pas là. Je veux bien sûr parler de Barack Obama!

Du début à la fin, toutes les personnalités présentes (étasuniennes pour la plupart) n'ont cesssé d'exprimer leur joie à coups de T-shirts et de petits speechs accompagnés de cris de joie. Cela confirme ce que je laissais entendre l'autre jour sur le fait que l'"Obamania" s'exporte très bien. En voici un exemple dans cet extrait de la cérémonie avec la prestation de Kanye West et Estelle, qui reflète bien l'ambiance de la soirée d'hier. Mais pas seulement...

Les Etats-Unis du Monde...

Encore quelques heures et l'on devrait savoir qui est le nouveau président des Etats-Unis. Cela se passera dans la nuit à des milliers de kilomètres d'ici et pourtant tout le monde semble intéressé. Difficile de na pas l'être un peu tant les projecteurs des médias sont focalisés sur cet évènement. Cela peut paraître logique. L'enjeu est de taille. Il s'agit encore (quoi qu'on en dise) de la première puissance économique et militaire du globe. De plus l'histoire des USA est étroitement liée à celle de l'Europe. L'impact que la politique de Washington a eu sur le reste du Monde jusqu'ici est conséquent. Le rôle que joue aujourd'hui les "yankees" au Proche-Orient est crucial. Tout comme il l'a été en Amérique latine. On prend donc toute la mesure de cette élection. Malgré tout, j'éprouve quand même un sentiment étrange face à cette forme d'appropriation d'un débat sur lequel nous n'avons finalement aucune influence. Aucun moyen d'agir. Aucun pouvoir de décision. Cela peut bien concerner le Monde entier, l'élection se joue là-bas. Ou tout du moins entre citoyens américains en capacité de voter. Et cela les concerne directement eux. Tout comme les votations du 30 novembre nous concerne directement. Quoi qu'il advienne, les choses ne changeront pas fondamentalement du jour au lendemain. Il est vrai qu'une victoire d'Obama aurait une valeur symbolique très importante. Mais si il est élu, il défendra avant tout les intérêts nord-américains. Ce n'est pas un messie. Au mieux un précurseur et un dirigeant progressiste et réformateur. Mais pas révolutionnaire. C'est antinomique avec la fonction de Président des Etats-Unis. D'ailleurs, des hommes et des femmes de couleur à la Maison Blanche, il y en a eu avant lui. Pas dans le fauteuil du bureau ovale certes, mais il y en a eu. Et de toute façon, il ne s'est jamais présenté comme un homme de couleur. Ce n'est donc pas une question raciale ou ethnique qui est au centre du débat. Pas simplement un match entre un noir et un blanc. Mais une élection entre deux hommes étasuniens. L'un "Démocrate", et l'autre "Républicain". Alors qui?...

Elections étasuniennes: bientôt le dénouement

A moins d'habiter sur une autre planète, il est quasiment impossible d'échapper à la déferlante médiatique qui accompagne l'élection du futur président des Etats-Unis. A n'en pas douter, toutes les rédactions de journaux sont sur les rangs pour annoncer les dernières "news" relatives au scrutin. Il n'y a qu'à voir le nombre d'émissions spéciales qui lui sont consacrées à la télévision. Alors qui de Barack Obama ou de John Mc Cain sera élu à la Maison Blanche ? Aujourd'hui, vu les nombreux résultats de sondage, tout le monde s'attend (ou espère) que le candidat démocrate sera le grand vainqueur. Mais assistera-t-on à un retournement de situation lorsque les électeurs se rendront aux urnes. Réponse demain soir! Normalement...

VIVA DIEGO !

Mardi dernier, Diego Armando Maradona a été nommé sélectionneur de l'équipe d'Argentine de football. Ceci n'a pas manqué de réjouir les milliers (les millions ?) d'admirateurs et admiratrices que "le gamin en or" compte à travers le monde. Néanmoins, cela a suscité également de nombreuses interrogations quant à sa capacité à gérer le onze national et le hisser de nouveau au sommet de la hiérarchie mondiale, comme en 1986 au Mexique (année du dernier sacre de l'Argentine en Coupe du Monde), époque où brillait Diego comme meneur de jeu fantasque et controversé déjà (on se souvient de la main de dieu face à l'Angleterre) mais génial (son but d'anthologie lors du même quart de finale face à aux britanniques).
Les doutes que suscitent sa nomination sont multiples : infime expérience en tant qu'entraîneur pro, personnalité conflictuelle, vie tumultueuse...
Malgré les quelques réserves qui ont suivi sa nomination, Maradona fait face en rappelant qu'il connaît parfaitement le foot et que celui-ci n'a pas fondamentalement changé depuis son retrait. Il semble être convaincu, qu'avec son Staff, il peut redorer le blason de l'Albiceste. Il peut en tout cas miser sur l'extraordinaire aura dont il bénéficie auprès des jeunes joueurs. En effet, en Argentine, il est considéré comme un demi-Dieu. Une adoration qui dépasse largement celle qui existe en France pour Zidane. C'est dire!
En plus du soutien populaire sur lequel il pourra compter pour débuter, Diego peut (à défaut d'une expérience d'entraîneur) se targuer d'une fabuleuse carrière de joueur, avec notamment 2 finales de Coupe du Monde.
Enfin, avec des joueurs aussi talentueux que Messi ou Agüerro (pour ne citer qu'eux), El Diez possède un effectif qui doit lui permettre de mettre en place un système de jeu séduisant et efficace. Et il faut le reconnaître, c'est peut être ce qui nous réjouit le plus dans le retour de Diego!